La mésange sur le lilas
dépouillé de ses chants
attente
le colvert sur l’eau verte
de ce matin novembrien
silence
les serments oubliés
dans tes yeux noisette
patience
les mots s’égrènent lentement
chapelet d’azur
sur un monde de grains et de vent
la nature esseulée
les paysages de corail
les déserts de sable brûlant
les monts forestiers
nôtre unique refuge