07/04/2015
Marche printanière
Les houles blanches des vergers
sur le coteau
emportent mon âme fragile
Les brises et leurs brillances
dans la lumière du zénith
réveillent les mots enfouis
en toi
les cris dépliés sous la terre argileuse
Les étoles printanières fleurissent
de mille niverolles et perce-neiges
Les bouquets des jours
transparents
éclosent sur les rives désertes
Les phasmes
à fleur de peau
sur l'étendue des eaux
écrivent des chants célestes
Le pèlerin des lacs
dessine ses divagations
dans le paysage immobile de l'après-midi
Sur le bord du rivage
des cygnes lissent leur plumage
des colverts
dans leurs sillage pur
prolongent
le temps des rêves printaniers
La lumière devient vive
qui enflamme le vol des flamants roses
18:02 Publié dans Culture, poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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